Les enfants et la COVID-19. Fermer ou garder les écoles ouvertes : les conséquences

En raison de la propagation du COVID-19 dans le monde en mars 2020, l’OMS a qualifié cette maladie de pandémie mondiale. Les gouvernements ont alors décidé de mettre en place un confinement total afin de réduire le taux de transmission du virus et d’éviter de submerger les systèmes de santé ; engendrant la fermeture des écoles. Qu’en est-il des conséquences sur les enfants ?

L’école est reconnue comme étant plus qu’un lieu d’apprentissage. Les quatre piliers de l’éducation proposés par l’UNESCO [4] sont (1) apprendre à connaître, (2) apprendre à faire, (3) apprendre à vivre ensemble et (4) apprendre à être, montrent que l’école est bien plus qu’un lieu pour recevoir des apprentissages. Lorsque les écoles sont fermées, même si l’enseignement peut être assurés par voie numérique, c’est ainsi tout un ensemble d’autres connaissances qui sont totalement ou partiellement perdues.

En accord avec les preuves scientifiques actuelles, il a été reconnu qu’il est essentiel de garder les écoles ouvertes aussi sûres que possible en mettant en œuvre des mesures d’atténuation. La crise du COVID-19 apparaît alors comme une opportunité d’intégrer la gestion des politiques de fermeture et de réouverture des écoles dans les futurs plans de santé publique.

Ce rapport technique discute de façon approfondie les conséquences de la fermeture des écoles en s’appuyant sur une littérature scientifique : ici.

Les recommandations sont accessibles ici

Auteur : Séverine Deguen

Je suis enseignante-chercheur en biostatistique et en épidémiologie environnementale au sein du département de santé environnement travail et du génie sanitaire depuis 2001. J’assure une activité régulière d’enseignement en biostatistique auprès des différentes filières professionnelles formées à l’EHESP et auprès du master de santé publique. Le programme de recherche « Equit’Area », d’envergure nationale, vise à étudier le rôle du cumul d’exposition environnementale sur les inégalités sociales de santé. Ce projet Equit’Area constitue la colonne vertébrale de mon activité de recherche pour les prochaines années. Celui-ci me permet de prendre part à des projets de recherche aux plans national et européen et de mettre mes compétences au service d’un projet de santé publique. Plus spécifiquement, je suis investie dans 2 groupes d’experts de l’OMS-Euro ; le premier s’intéressant aux inégalités environnementales et le second aux inégalités sociales de santé.

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