Comment la pandémie de COVID-19 a-t-elle affecté la santé mentale mondiale ?

Creator: SvetaZi | Credit: Getty Images/iStockphoto

Avec l’installation dans le temps de la pandémie de COVID-19, plusieurs études commencent à montrer un effet dévastateur sur le bien-être mental. Mais, quelles sont les personnes les plus exposées à ces conséquences négatives sur la santé mentale ? Et quel est l’effet de la pandémie sur la disponibilité des services de santé mentale ?

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L’intimidation en milieu scolaire augmente le risque de développer des problèmes de santé mentale et vice versa

Une nouvelle étude publiée dans ‘Journal of Adolescent Health’ suggère qu’il existe une relation à double sens entre la perpétration de l’intimidation en milieu scolaire (aussi appelée harcèlement scolaire) et les problèmes de santé mentale chez les jeunes. La perpétration d’intimidation augmenterait le risque de développer des problèmes de comportement intériorisés – tel que la dépression, l’anxiété, le retrait social – et présenter ces problèmes augmenterait la probabilité d’intimider les autres. Alors que les précédentes recherches se sont concentrées sur les causes et les conséquences pour les victimes d’intimidation, il s’agit de la première étude à explorer de manière approfondie la séquence temporelle entre la perpétration de l’intimidation et les problèmes de santé mentale.

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Dépression du postpartum : les pères aussi sont concernés … et pourtant trop souvent oubliés

Le fait qu’une mère ayant récemment accouché, puisse faire face à une dépression est bien relaté dans la littérature scientifique et connu du grand public. Il est estimé qu’entre 5 et 25% des mères souffrent de dépression postpartum. Les conséquences d’une dépression postpartum sur les relations mère-enfant et sur le développement de l’enfant à court, moyen et long terme ont largement été étudiées. Depuis une vingtaine d’années, quelques études majoritairement anglo-saxonnes et scandinaves, tendent à montrer que les pères  peuvent aussi être affectés par une dépression après la naissance de leur enfant. Cette dépression affecte le développement cognitif, émotionnel et comportemental de l’enfant, indépendamment des symptômes dépressifs maternels.

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La relation entre la dépression et les facteurs de risque cardiovasculaire.

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En France, 140 000 décès par an sont dus à des maladies cardiovasculaires [1] et environ 5 à 12 % de la population française souffrent de dépression. [2]. La dépression est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires, indépendamment des facteurs de risque cardiovasculaires traditionnels.  La relation entre les maladies cardiaques et l’hypertension, le diabète et la dyslipidémie* varie-t-elle en présence de la dépression ?

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Le lien entre le mode de garde et la survenue de symptômes de troubles du comportement chez les enfants.

Nous avions précédemment montré que les parents socio-économiquement défavorisés utilisaient surtout des modes de garde informels (parents, grands-parents, voisins), ne pouvant accéder financièrement aux moyens de garde formels. Cet article étudie le risque de survenue des symptômes de troubles du comportement chez les enfants en fonction de leur mode de garde.

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Podcast RFI « Trois ans après les attentats de Charlie » : quelle prise en charge possible après un tel traumatisme ?

Voici l’extrait de l’intervention de Stéphanie Vandentorren à propos des attentats de janvier 2015, dans l’émission Priorité Santé de la radio RFI.

« Les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, la fusillade de Montrouge et la prise d’otages à Dammartin-en-Goële se sont déroulés du 7 au 9 janvier 2015. Ces événements ont plongé la France dans la peur. Trois ans après, quelle trace ces attentats ont-ils laissée sur la population ? Comment vivre sous la menace ? Quelle prise en charge possible après un tel traumatisme ? »

Pour écouter, cliquez ici

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Sont intervenus également dans cette émission :

– Pr Thierry Baubet, professeur de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’Université Paris 13, chef du service de Psychopathologie à l’Hôpital Avicenne à Bobigny, et responsable de la Cellule d’Urgence Médico-Psychologique de Seine-Saint-Denis en région parisienne
– Dr Anissa Bouasker, psychiatre à l’Hôpital psychiatrique Razi à Tunis, en Tunisie, elle assure une consultation de psycho trauma à l’hôpital. A coordonné la cellule d’assistance psychologique, lors des attentats du Bardo qui ont eu lieu le 18 mars 2015. Membre fondateur et membre du Conseil scientifique de l’Institut Nebras, Institut tunisien de réhabilitation des survivants de la torture.

Grandir sans chez-soi : un impact important sur le développement, la santé physique et mentale de l’enfant

Pour les enfants, grandir sans chez soi peut avoir de sérieuses répercussions sur le développement physique, émotionnel, cognitif, ou social et se poursuivre jusqu’à l’âge adulte. Nous discutons ici les résultats d’une enquête sur la santé des enfants sans logement menée en Île-de-France en 2013.

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La santé mentale: un facteur à prendre en compte dans les stratégies mondiales de prévention des maladies chroniques

Le Plan d’action mondial pour la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles 2013-2020 de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) n’inclus pas les troubles de la santé mentale, alors qu’ils représentent un facteur de risque important pour la mortalité prématurée.

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Inégalités sociales vis-à-vis de la santé mentale – que peut-on faire pendant l’enfance et l’adolescence pour briser le cercle vicieux?

Les circonstances socioéconomiques sont connues pour être associées à la santé mentale depuis les travaux menés par Edward Jarvis dans l’État du Massachusetts aux États-Unis en 1855, montrant que les personnes appartenant à des groupes sociaux défavorisés étaient surreprésentées parmi les personnes hospitalisées dans ce qui à l’époque était appelé les « asiles » (1).  Comme beaucoup de médecins et d’épidémiologistes de son époque, Jarvis a principalement attribué la relation entre la santé mentale et la pauvreté aux défauts innés des individus. Seul un «traitement moral» pouvait partiellement aider les personnes en situation défavorisée souffrant de troubles psychiques, mais les inégalités sociales dans ce domaine étaient jugées inévitables. Il s’ensuit que les inégalités sociales en matière de santé mentale seraient également inévitables. 160 ans plus tard, que sait-on de la relation entre la santé mentale et la position socio-économique ?

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Inégalités d’accès aux modes de garde pendant la petite enfance en France

Les modes de garde pendant la petite enfance sont variés, et évoluent dans le temps. Des études ont supposé l’existence d’un effet du mode de garde sur la santé de l’enfant. Cependant, l’accès à certains modes de garde des enfants avant 3 ans est inégal. Cet article constituera le premier volet d’une série d’articles sur le mode de garde et la santé de l’enfant et s’intéressera aux inégalités d’accès à certains modes de garde.

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